« ÊTRE BÈGUE, C’EST PLUS QUE BÉGAYER »
En surface, on observe dans le bégaiement un ou plusieurs types de dysfluences, plus communément appelés bégayages : des répétitions de syllabes, de mots ou de groupes de mots, des blocages, des prolongations de sons, des mots d’appui, des mouvements involontaires (tics grimaces…). L’interlocuteur d’une personne qui bégaie peut aussi remarquer des crispations, des halètements respiratoires, l’évitement ou la fixité du regard…
L’interlocuteur, lui-même gêné par ces marques visibles du comportement d’effort de parole, ignore le plus souvent ce que la personne qui bégaie peut ressentir au moment de l’échange. Cette partie invisible du bégaiement, ce que ressent la personne qui bégaie, quand elle essaie de communiquer, est de loin la plus importante.
Le bégaiement est comme un iceberg
il y a près de 40 ans, Joseph G. Sheehan (1918-1983), orthophoniste, psychologue clinicien, professeur à l’UCLA (USA) et lui-même atteint par le bégaiement, a proposé cette image.
« Le bégaiement est comme un iceberg, avec seulement une petite partie au-dessus de la flottaison et une partie beaucoup plus importante au-dessous. »*
En cette 12ème Journée Mondiale du Bégaiement, le thème de la journée est « Etre bègue, c’est plus que bégayer ».
je ne parle pas beaucoup du bégaiement sur ce blog, mais une fois par an j’ai coutume de faire un petit article en cette occasion.
Pourquoi ?
Parce que bégayer n’est pas une maladie, ce n’est pas le SIDA ou encore un cancer, ça ne tue pas des milliers de personnes par an, mais ça en handicape le même nombre. Le problème majeur est la confiance en soi, comment avoir confiance en soi lorsque l’on arrive pas à alligner 3 mots sans trébucher et moins on a confiance en soi, plus l’on bégaiera.
Ne pas dire ce que l’on pense, quand on le veux, c’est vraiment génant mais il faut vivre avec et apprendre a gérer son ami/ennemi qui est le Bégaiement.
Donc je souhaite une bonne JMB à tous ceux qui partage ce petit ‘handicap’.