Coupure d’Internet pour les utilisateurs de P2P :
« Récemment, les maisons de disques ont encore frappé en déposant de nouvelles plaintes contre certains utilisateurs de logiciels Peer-To-Peer. Contrairement aux autres plaintes que l’on a déjà pu présenter de nombreuses fois dans nos colonnes, ces dernières ont entraîné la résiliation immédiate et sans préavis du contrat liant l’accusé avec son fournisseur d’accès. Selon la Société Civile des Producteurs Phonographiques (SCPP), ces personnes avaient utilisé de façon abusive les logiciels Kazaa et Emule en téléchargeant des œuvres dont le contenu est protégé par les droits d’auteurs.
D’après les premières informations qui ont pu filtrer de la part de la SCPP, d’autres actions de ce genre devraient suivre prochainement sur une nouvelle vague d’internautes. Bien entendu, les associations de consommateurs n’ont pas tardé à se faire entendre à commencer par « UFC Que choisir » qui a déclaré que les maisons de disques essayaient davantage d’accentuer la fracture en le monde de la musique et le public plutôt que d’essayer de la résorber.
Du coté des fournisseurs d’accès, on essaye de se justifier en expliquant que ces mesures sont moins draconiennes que les mesures judiciaires qui ont été prises jusqu’à présent avec arrestations à la pelle et autres sanctions pénales. De plus, le délégué générale de l’AFA (Association des Fournisseurs d’Accès) a déclaré que rien n’empêchait les personnes incriminées de signer un nouveau contrat d’abonnement chez un autre fournisseur d’accès.
Depuis plusieurs mois, il est devenu monnaie courante de voir apparaître de nouvelles plaintes à l’encontre des utilisateurs de services Peer-To-Peer. En effet, les maisons de disques mènent une politique de répression intensive contre le piratage en essayant de récupérer le maximum d’adresses IP sur les réseaux Kazaa, Emule ou encore Edonkey. Les peines encourues peuvent aller jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 300.000 euros d’amende. »
Source : PrésencePc (site internet d’actualités informatique).